On est tout à fait d’accord avec le « Canard Enchaîné », lorsqu’il affirme que Zakaria Moumni a la tête dure. Il a tellement la tête dure, qu’il continue de croire lui et sa chargée de presse, Taline, qu’ils arriveront à gruger 5 millions d’euros au Maroc, en virevoltant autour des rédactions parisiennes pour convaincre avec misérabilisme un quarteron de journalistes aveuglés par leur tropisme anti-marocain de médiatiser l’histoire abracadabrante de ce faux champion du monde de light contact, dont le dernier clash vidéo à l’institut des cultures musulmanes à Paris, montre qu’il contrôle de moins en moins ses nerfs.
Profondément ébranlé par les récentes révélations de la presse sur les dessous du « palmarès en toc de Zakaria Moumni », ce dernier s’empresse désormais de jouer ses dernières cartes de poker menteur, dans l’espoir vain qu’il réussira à contourner la case prison, pour laquelle il a pris une sérieuse option en 2015.
Du coup, c’est la panique chez les Moumni et Taline a très manifestement compris que face à la sombre perspective de son inéluctable séparation de son compagnon, il lui fallait ressortir a nouveau son « plan media », en croyant dur comme fer que c’est la pression d’une certaine presse française qui a contraint le Maroc à gracier Zak, lorsqu’il purgeait sa peine de prison pour l’une de ses multiples filouteries. Sauf qu’en optant pour ce qui semble être une ultime fuite en avant médiatique, le couple Moumni est bel et bien en train de confirmer qu’ils ont monté de toute pièce un piètre scénario, pour faire chanter l’Etat marocain, au regard du profil des quelques légionnaires de la plume, très nostalgiques de la Françafrique, qui acceptent de retranscrire fidèlement les craques de Taline.
Car s’il est indéniable que le « Canard Enchaîné », cette célèbre feuille de chou satirique et dérangeante de la rue saint-honoré qui va bientôt fêter son centenaire, a construit tout son succès autour des enquêtes documentées sur les magouilles politiciennes, traditionnellement en vogue dans les arcanes parisiennes du pouvoir, ce n’est pas pour autant que cet hebdomadaire jouit du même crédit lorsqu’il s’attaque à des sujets de politique étrangère, sachant que cet hebdomadaire ne dispose même pas d’une rubrique internationale. C’est tout juste, s’il se limite « à écrire sur le rapports entre la France et l’étranger, par exemple sur l’Afrique, puisqu’il s’agit d’anciennes colonies », dixit avec une pointe de « focarttisme » désuet, le rédacteur en chef adjoint, Jean François Julliard.
C’est justement ce dernier, qui a « témérairement » signé avec ses initiales un entrefilet plagiant succinctement les boniments de l’affaire « Zakaria Moumni » que l’on trouve sur le site « Wiképedia »…bien qu’il n’ait visiblement jamais mis les pieds au Maroc.
Pourtant Julliard n’est pas un bleu. En 30 ans de carrière au sein de cet hebdomadaire, il est parvenu à se constituer un formidable réseau de sources d’information, en ne cessant de rabâcher dans toutes ses interviews, qu’un journaliste chevronné « se doit de bien maîtriser son sujet pour pouvoir l’expliquer et recouper l’information collectée auprès des informateurs, au risque de mettre en péril la crédibilité du Canard Enchaîné ».
Il est vrai, qu’il est épatant, à ce propos, de constater comment Jean François Julliard a évité de compromettre la fiabilité de son journal, en s’abstenant de cautionner la présence du patron du contre-espionnage marocain pendant l’interrogatoire de Zakaria Moumni, jugeant salutaire pour lui de nuancer la berlue qu’a eu ce dernier lors de son interrogatoire par la police judiciaire marocaine, en précisant que « l’ex-boxeur a déposé une plainte contre cette personnalité marocaine, QU’IL DIT avoir formellement reconnu lors d’un interrogatoire » (sic).
Cette prudence affichée par Julliard dans le traitement des informations collectées auprès d’informateurs pas toujours nets, provient certainement de l’époque où il s’initiait in situ, à Paris, aux problèmes marocains et franco-marocains sous les lumières apocalyptiques d’un gauchiste marocain interlope, ayant obtenu l’asile politique en France depuis 1983, du nom de Mohamed Souhaili, qui lui fournissait à lui et à son sulfureux père spirituel, Claude Angeli (réputé pour ses scoops émanant de la DGSE), des notes au vitriol concernant les droits de l’homme au Royaume, lesquelles étaient reprises sous la signature de journalistes de la rédaction du “Canard Enchaîné”, qui se contentaient d’y apporter de légères retouches, pour leur donner le ton de l’hebdomadaire satirique, en usant d’une titraille « lourdingue » dans le style « Torturé par la diplomatie, Hassan II libère Serfaty » (Canard Enchainé du 18.09.1991).
Ainsi, il s’avère fort piteusement, que lorsque les journalistes du “Canard Enchaîné”, dont chaque édition fout la « pétoche » à la classe politique française, veulent s’en prendre au régime marocain, il le font, à l’instar de Jean François Julliard, à travers la visière d’une petite clique d’opposants marocains réfugiés en France, dont l’aigreur contre leur patrie les a relégués depuis belle lurette, dans la poubelle de l’Histoire.
C’est sans doute pour cette raison que ce drôle d’oiseau de Mohamed Souhaili, qui s’est toujours considéré comme un collaborateur et pigiste du « Canard Enchaîné », a commis en décembre 2010 son avocat Yves Petit, pour déposer une requête auprès du Conseil des Prud’hommes de Paris (section Activités Diverses), par laquelle il a réclamé la coquette somme de 56.500 euros de dommages et intérêts pour « rupture abusive de contrat de travail, préjudice moral, travail dissimulé sur le fondement des articles ».
Une démarche qu’engagera à n’en point douter le couple Moumni contre cet hebdomadaire, le jour ou ses journalistes cesseront de se fier à des maîtres chanteurs de tout acabit qui cherchent à nuire au Maroc et que Julliard fera l’effort d’aller pêcher ses informations sur le Royaume Chérifien auprès de sources d’information plus crédibles, que celles qui sont en train de prouver que le «Canard Enchaîné», n’est tout juste qu’une vulgaire officine des services français…une de plus.